La formation professionnelle continue, c’est un peu comme le sport. On sait que c’est bon pour nous, mais entre le travail, la vie de famille et toutes ces petites urgences du quotidien, on oublie souvent d’y consacrer du temps. Dans le monde des très petites entreprises (TPE), ce constat est d’autant plus vrai. Une récente enquête du Céreq révèle que seulement 25 % des TPE ont formé au moins un salarié en 2021. À ce rythme, les employés des TPE risquent de se retrouver à la traîne dans un monde professionnel en constante évolution.
Les chiffres alarmants de l’accès à la formation
Quand on compare les TPE aux grandes entreprises, l’écart est frappant ! À peine 16 % des entreprises d’un salarié formations ont bénéficié de stages ou de cours, contre 97 % pour celles ayant au moins 250 employés. C’est un peu comme être à la plage et réaliser qu’on a oublié la crème solaire : on finit par souffrir des conséquences ! Lorsqu’une TPE atteint un seuil de 6 à 9 salariés, ce taux grimpe à 46 %. Mais que se passe-t-il entre ces deux mondes ? Et bien, le manque de temps et de ressources financières est souvent en cause.
| Taille de l’entreprise | Taux de formation |
|---|---|
| 1 salarié | 16% |
| 6 à 9 salariés | 46% |
| 10 à 49 salariés | 41% |
| 250 salariés et plus | 97% |
Un casse-tête pour les dirigeants de TPE
Plus l’entreprise est petite, plus un salarié est essentiel. Et lorsque le temps manque, prioriser la formation devient un véritable casse-tête : si un employé part en formation, qui prend en charge ses missions ? C’est donc un dilemme, et souvent, cela mène à une auto-censure où les salariés hésitent même à demander des formations.
Les raisons d’un accès limité à la formation
Le manque d’accès à la formation professionnelle dans les TPE ne se résume pas seulement à un emploi du temps chargé. Une autre grande barrière est l’absence de connaissance des dispositifs qui existent pour les soutenir. Si découvrir les aides peut être aussi difficile qu’une épreuve de parcours du combattant, l’aide des partenaires, comme les Opca, pourrait être la clé de la réussite. Et que dire des comptables ? Ces professionnels peuvent devenir des alliés précieux en direction des formations appropriées.
- Pas assez de temps pour former les salariés
- Manque d’informations sur les aides financières disponibles
- Difficulté d’organisation : un salarié absent peut faire chuter la productivité
Le travail sectoriel et ses disparités
Les TPE évoluent dans un environnement hétérogène. Les secteurs d’activité jouent également un rôle majeur dans l’accès à la formation. Par exemple, les TPE de la finance et de l’immobilier affichent des taux d’accès à la formation de 43 % et 35 %, alors que dans l’agriculture et l’hébergement-restauration, ces chiffres s’effondrent à 18 % et 14 %. Ces inégalités doivent être prises en compte si l’on souhaite donner un coup de pouce aux TPE.

Le secteur, un facteur déterminant
Les secteurs influencent non seulement l’accès à la formation, mais aussi le type de formation proposé. Les TPE qui investissent dans la formation professionnelle ont tendance à cibler davantage leurs employés, et offrent des sessions plus longues, en particulier pour des formations obligatoires comme les habilitations électriques.
| Secteur d’activité | Taux d’accès à la formation |
|---|---|
| Finance | 43% |
| Immobilier | 35% |
| Agriculture | 18% |
| Hébergement-restauration | 14% |
Conclusion : trouver l’équilibre
Face à de tels défis, il est essentiel de repenser la manière dont les TPE abordent la formation. Avec une petite dose d’humour et beaucoup de motivation, ces entreprises peuvent trouver des moyens d’intégrer la formation dans leurs priorités. Se lancer dans l’aventure de la formation professionnelle continue n’est pas seulement un investissement, mais aussi une garantie de compétitivité et de pérennité dans un monde du travail en mutation. La formation professionnelle est enfin un sujet à remettre avec enthousiasme sur la table des discussions dans chaque TPE.
Source: www.humanite.fr











