Dans le vaste univers de l’entrepreneuriat, la prise de risque et l’innovation se mêlent souvent aux enjeux administratifs et financiers. Ce mélange est particulièrement vrai pour ceux qui naviguent à travers le paysage fascinant mais complexe du cumul des allocations de chômage avec une nouvelle activité professionnelle. La création d’entreprise, dans ce contexte, est le sujet brûlant de la saison. Avec les nouvelles règles sur le cumul de l’ARE (Aide au Retour à l’Emploi) et l’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise), une boussole est plus que jamais nécessaire pour guider les futurs entrepreneurs. Ces ajustements, entrés en vigueur le 1er avril 2025, modifient la donne et méritent d’être examinés de près.
Les grandes lignes du cumul ARE et revenus non-salariés
La nouvelle convention d’assurance chômage a apporté son lot de changements. Auparavant, les entrepreneurs pouvaient puffler la sécurité de leur allocation chômage avec leurs revenus d’activité. Désormais, cette possibilité est soumise à un plafonnement. Mais que signifient ces ajustements pour ceux qui se lancent dans l’aventure entrepreneuriale ?
- Avant 2025 : Les bénéficiaires pouvaient cumuler leurs allocations chômage jusqu’à l’épuisement total de leurs droits.
- Désormais : Ce cumul est limité à 60 % des droits restants au jour de la création de l’entreprise.
- Si la situation ne permet pas de dégager un revenu, une instance peut examiner la possibilité de reprendre les allocations.
Situation | Précédente Réglementation | Nouvelle Règlementation |
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Cumul ARE et revenus | Cumul illimité jusqu’à épuisement | Plafonnement à 60% des droits restants |
Examen des droits | Réinscription sans conditions | Sur demande d’examen par l’instance paritaire si pas de revenu dégagé |
ARCE : changements des versements
L’ARCE a aussi subi des modifications sur son mode de versement. Anciennement, tant que l’entreprise était active, le second versement était assuré, indépendamment des revenus. Ce n’est plus le cas.
- Avant la nouvelle convention : Second versement garanti, même en cas de retour à un emploi salarié.
- Nouvelle règle : Le second versement est conditionné à l’absence d’emploi salarié à temps plein.
Détails de l’ARCE | Avant 2025 | Après 2025 |
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Conditions de versement | Versement automatique si l’entreprise est active | Versement sous condition d’absence d’un emploi salarié |
Reprendre les allocations chômage après l’ARCE
Pour les créateurs qui voient leur activité se heurter à un mur, retrouver le chemin des allocations chômage après l’ARCE n’est pas une mince affaire. Les nouvelles réglementations compliquent cet enjeu, rendant la planification d’un retour au monde salarié ou de la recherche de nouvelles opportunités essentielle.
- Avant avril 2025 : Réinscription simple après versement de l’ARCE, avec reprise immédiate des droits.
- Depuis avril 2025 : Un différé est appliqué pour la reprise des droits au chômage si l’activité perdure.
Reprise des Allocations | Avant 2025 | Après 2025 |
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Réinscription | Immédiate après versement ARCE | Avec un différé selon la situation |
Conditions spécifiques | Pas de conditions supplémentaires | Conditions plus strictes suivant l’activité non-salariée |
L’Acre : un allié pour les nouveaux entrepreneurs
En parallèle, l’Acre, souvent confondue avec l’ARCE, se présente comme un autre levier de soutien. Son rôle est d’exonérer les nouvelles entreprises de certaines cotisations durant leur année de lancement. Pour bénéficier d’un soutien maximal, il est crucial de naviguer correctement dans cet océan d’acronymes.
- Exonération totale : Revenu inférieur à 75% du PASS (environ 35 325 euros en 2025).
- Exonération dégressive : Appliquée entre 75% et 100% du PASS.
Type d’exonération | Seuil de revenu | Type d’exonération accordée |
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Exonération Totale | Moins de 35 325 euros | 100% des cotisations |
Exonération Dégressive | Entre 35 325 et 47 100 euros | Partielle, selon les revenus |
Pour conclure, la navigation à travers le monde du chômage et de la création d’entreprise en France devient un véritable parcours d’obstacles, où chaque changement peut peser lourdement sur les décisions prises. Les entrepreneurs doivent se montrer agiles et anticiper pour maximiser leurs chances de succès dans cette nouvelle ère.
Source: www.capital.fr