À Nantes, une douce effervescence se fait sentir avec l’arrivée de la nouvelle ère numérique et l’innovation à tous les niveaux. Prologistik France, anciennement connu sous le nom de DSIA, ne fait pas exception à cette règle. Fort d’une histoire riche et d’une expertise solide dans le domaine des systèmes de gestion des entrepôts (WMS), l’entreprise nantaise fait un bond en avant en déclarant l’ouverture d’une cellule dédiée à l’intelligence artificielle. Cette initiative emblématique vise à non seulement répondre aux attentes croissantes du marché, mais aussi à se démarquer dans un secteur en pleine mutation. Car, c’est bien connu : dans un monde de logistique, la collecte des données et leur traitement intelligent peuvent se transformer en précieuses ressources.
Un pas vers l’avenir avec l’IA
Dans un monde où les technologies évoluent à une vitesse fulgurante, Prologistik se positionne comme un avant-gardiste en intégrant l’intelligence artificielle dans ses opérations. C’est un tournant fondamental pour l’entreprise, qui, après le rachat par le groupe allemand Prologistik, a vu son équipe s’élargir à 130 collaborateurs. Mais pourquoi l’IA ? Les raisons sont multiples et cruciales :
- Gain de productivité : L’intégration de l’IA promet des amélioration sensibles dès l’année en cours, boostant ainsi la performance des processus de gestion des entrepôts.
- Optimisation des processus : Redéfinir les algorithmes permet d’optimiser le parcours des opérateurs et d’améliorer les commandes.
- Personnalisation des solutions : Chaque client pourra bénéficier de solutions adaptées, en fonction de ses besoins spécifiques.
Frédéric Serre, directeur général de Prologistik France, souligne que l’objectif est de prouver la pertinence de ces nouvelles solutions d’ici la fin de l’année. Avec des clients prestigieux comme Carrefour et Auchan, l’entreprise doit se montrer à la hauteur de ces attentes.
Les défis du marché et les solutions apportées
Le marché des logiciels de gestion de chaîne d’approvisionnement connaît une croissance exponentielle, alimentée par des pics d’activités saisonniers comme le black Friday et la rentrée scolaire. Prologistik doit anticiper ces besoins fluctuants pour garantir un service optimal. À cet égard, l’utilisation de leurs data centers européens est un atout indéniable :
| Événement saisonnier | Volume estimé de commandes |
|---|---|
| Noël | 5 millions |
| Black Friday | 3 millions |
| Rentrée scolaire | 4 millions |
Prologistik, en utilisant son intelligence artificielle, pourra ainsi absorber ces fluctuations, offrant une flexibilité essentielle pour ses clients dans une économie aussi dynamique que celle de 2025.
L’importance des data centers pour la souveraineté numérique
Dans cette aventure innovante, la gestion des données n’est pas en reste. Prologistik possède plusieurs data centers en France et en Allemagne, offrant une infrastructure robuste pour ses opérations. Ce choix stratégique ne se limite pas à un simple hébergement de données :
- Souveraineté des données : Gérer localement les données des clients leur assure sécurité et conformité.
- Emplois locaux : L’impact sur le territoire est également mis en avant, contribuant à la création d’emplois dans la région.
- Solutions énergétiques durables : La majorité de ces installations se connectent à des sources d’énergie propres, réduisant ainsi l’empreinte carbone.
Frédéric Serre insiste sur l’importance de ces éléments, soulignant que la décarbonation peut, à terme, être un véritable différenciateur sur le marché mondial des solutions logistiques. Cette stratégie ne fait que renforcer l’engagement de Prologistik envers des pratiques durables et responsables.
Un marché en pleine expansion
Regardons de plus près les chiffres. Le marché des logiciels liés à la gestion des chaînes d’approvisionnement promeut une croissance de 8 % en France et de 14 % à l’échelle mondiale. Ces données témoignent non seulement des opportunités, mais aussi des défis majeurs que les entreprises doivent relever. Prologistik, avec sa perspective large sur les attentes client et la diversité de son portefeuille, est en bonne position pour tirer parti de cette dynamique.
Source: www.lejournaldesentreprises.com
